Thaïlande I

lundi 30 novembre 2015

Jour 27 au jour 29: sur le chemin de Bangkok, Bang Pa In...

Toujours sous un gros soleil et humide en masse. J’ai dû perdre du poids juste en déshydratant. Je peux boire 2 bouteilles d’eau de 1,5 litre par jour et prendre qq thés le soir sans devoir passer ma nuit aux toilettes. Aujourd’hui, train pour Bang Pa In, visite du Palace et un autre train pour Bangkok. Repos 3 jours puis, avion jeudi pour la Birmanie.

Le train pour Bang Pa In (15 min. pour 10 km) me coûte 3 bahts (0,10$). C’est aussi ce que ça m’a coûté pour utiliser les toilettes de la gare ! Et celui pour Bangkok ? 12 bahts (0,45$) pour 1h30 et 60km environ.

En chemin pour Bangkok, je me suis arrêté 1h30 à Bang Pa In pour visiter le palais d’été du roi Rama V. L’entrée est de 100 bahts, soit 4$. La mototaxi pour se rendre de la gare au Palais est de 20 bahts. Aucune photo n’est permise à l’intérieur des bâtiments et c’est dommage. Il y a là des choses superbes dont la salle du trône de ce roi ornée de défenses d’éléphant. Les rois de cette époque avaient beaucoup de responsabilités mais pouvaient mener une sapré belle vie dans un environnement extraordinaire. Celui-ci est surnommé le Petit Versailles. J’ai inclus plusieurs photos des lieux que Rama V habitait l’été (1729,1740,1759) dont la tour Ho Withun Thasana (1749) oû il aimait aller admirer les étoiles et le petit pavillon bouddhique Aisawan Thipphaya-at (1758) installé en plein milieu du lac artificiel.

À Bangkok, je dors au Full Hostel situé dans le même secteur que ma dernière visite ici (Samsen soi 2). C’est une chambre simple pour 300 bahts (11$) avec ventilo, wifi mais avec toilette partagée et sans fenêtre extérieure. Ça me semble très bien et à bon prix pour le secteur. J’espère que ça sera plus tranquille que le Back Home Backpackers. En tout cas, pour 1$ de plus, je perds la clim (je m’en fous !) mais je gagne en intimité.

Je soupe sur Thanon Rambuttri, la rue des bibittes mangeables, adjacente à Khao San Road. Ah oui, j’ai un petit rhume depuis 2 jours, consécutif, je crois, à mes entrées aux dépanneurs hyper climatisés après avoir sué en ta…. en visitant un site. (1763).


Jour 28, mardi 1er décembre 2015 : dès ma sortie de l’auberge à 8h, la température écrasante, étouffante et humide au possible m’assomme. C’est pire que lors de mon dernier passage ici à Bangkok. Et pourtant, c’est la saison fraîche !
Aujourd’hui, prendre soin de mon rhume et écrire au Starbucks. C’est la seule place à date en Thaïlande sauf au Mutmee à Nong Khai, que je trouve un thé de bonne qualité ; je le paie le même prix qu’à Montréal, soit 3$ environ. Ailleurs, c’est du Lipton en sachet ; pas cher mais ça vaut pas cher.

Jour 29, mercredi 2 décembre 2015 : même horaire qu’hier et même température. Je me prépare pour mon départ au Myanmar. J’ai réservé ma chambre pour le retour, juste à temps pour le Jour de l’An. Je passe donc Noël en Birmanie. Ce sera assurément très différent. Seul, sans famille, sans amis, au loin ! Je me fais l’effet de Lucky Luck. Snif, snif ! C’était un peu de nostalgie avec la musique de Noël qui joue dans les haut-parleurs du Starbucks et le rhume qui me fait éternuer.
Violent orage de 1/2h avec éclairs vers 13h30.
On se reparle au Myanmar!


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dimanche 29 novembre 2015

Jour 26: une journée avec les singes de Lopburi

Aujourd’hui, le train pour Lopburi m’attend. C’est la fête là-bas. Il y a le buffet des singes ! Ce train me coûte 20 bahts (0,75$) pour un aller-retour de 134 km totalisant 5h (1655). Le hic, c’est que les trains en Thaïlande ne sont pas fiables. Et c’est confirmé ; il a une heure de retard au départ ! Pour embarquer dans le train, je traverse les voies (1654) jusqu’à la plateforme la plus éloignée de la gare de sorte que je peux entrer dans le train pendant que les passagers arrivés à destination débarquent de l’autre côté. Ainsi, le train ne reste qu’une minute en gare.

Lopburi a fait partie de l’empire khmer au 10e siècle. Ce village était très apprécié du roi Narai pcq c’est moins chaud et humide que sa capitale Ayutthaya. C’est ainsi qu’un palais y a été érigé entre 1665 et 1677. Voilà pour l’Histoire.

Arrivé à Lopburi, je me rends au Phra Prang Sam Yod situé en plein centre-ville au bout de la rue principale qui n’a pas de nom sur aucune des 3 cartes que j’ai mais qui est parallèle au chemin de fer.

Ce wat d’origine hindouiste est dédié au dieu Kala dont les singes sont ses enfants. C’est pourquoi ceux-ci sont vénérés et surtout tolérés, en ce qui me concerne. Ce wat (50 bahts) est composé uniquement de 3 prang de style lopburi (1662) collés ensemble. Ce style est à mi-chemin entre l’influence khmer et le futur style ayutthaya. Mais les singes y règnent en maîtres. Il y en a même un qui est sauté sur mon sac à dos pendant que je prenais des photos (1668). Ch’t’é faitte un saut ! Le petit chr… ! Ces sapré singes dédaignent la bonne bouffe (1674) et préfèrent les boissons gazeuses (1670). Comme quoi il n’y a pas que les humains qui mangent du fast food.

En sortant de ce wat, je mange une douzaine d’œufs de perdrix (1681), je crois, servi sur un lit de chou haché accompagné d’une saucisse. Excellent déjeuner !

L’étape suivante me mène au palais royal sis sur le même site que le musée (150 bahts) au bout de la rue Ratchadamnoen, perpendiculaire à la rue principale. Pour le palais d’origine, il ne reste que les murs (1692) alors que qq pavillons ont été restaurés (1699) et servent au musée d’histoire de la région (1688,1690). J’ai appris trop tard que les photos intérieures étaient interdites.

Avant de quitter Lopburi, je me rends visiter et relaxer au wat Phra Sri Ratana Mahathat (50 bahts). En passant, Phra veut dire Bouddha en thaï. Ce vieux temple bouddhique du XIIIe siècle de style Angkor Wat a conservé d’importants vestiges (1708,1711,1715).

Un petit aparté : il y a beaucoup de femmes avec tchador à Ayutthaya et Lopburi alors que je n’en ai vu aucune à Bangkok. Même remarque pour les Chinois ; j’en ai vu beaucoup dans le nord-est, de Nong Khai à Khong Chiam, sur la frontière laotienne, mais très peu à Bangkok sauf dans le quartier chinois, bien sûr. Comme les Québécois à l’étranger, ces gens vivent en petit cercle fermé.

Et c’est le retour en train vers Ayutthaya (1720,1724). (1700)

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samedi 28 novembre 2015

Jour 25: vélo à Ayutthaya

Aujourd’hui, je loue un vélo pour faire le tour du site sous un gros soleil. Je pédale de 8h30 à 16h puis de 18h30 à 20h puisque je me suis rendu souper à l’autre marché de nuit. Et quand je dis le tour du site, ce n’est pas vrai ! Ayutthaya est une très grande ville, en grande partie sur une grande île, et les sites sont éparpillés un peu partout sur cette île. C’est pourquoi même en vélo, ça m’a pris près de 8h pour en faire le tour. Et je n'ai pas tout fait!

La tournée commence par le repérage de la gare de train puisque je le prendrai à qq reprises dans les 2 prochains jours. Pour ce faire, je prends le ferry (5 bahts,1569) pour traverser la rivière Prasak afin de me rendre sur le continent en 5 minutes. Cette rivière se jette plus loin dans le Chao Praya. Après le repérage (1570), je reviens sur l’île par un pont qui mène à la rue Rotchana, direction ouest. Stressante, cette traversée ! Puis, je me rends au TAT pour prendre de l’info complémentaire sur Ayutthaya. En sortant de là, je prends la rue U Thong, direction est, pour me rendre via un autre ferry au wat Yai Chai Mongkhon (20 bahts), en passant par le wat Phanan Choeng que j’ai visité hier en bateau. Celui-ci était superbe mais l’autre l'est encore plus.

Et c’est vrai ! Et il y a du monde, tout ça sous un soleil écrasant ! Lui aussi de style khmer construit en 1360, je peux voir un bouddha couché de 7 mètres (1592) Mais c’est surtout le chedi qui m’épate ! Le plus haut en ville : 60 mètres et il penche ! Édifié en 1592 pour fêter la victoire du roi Naresuan sur les Birmans. À l’intérieur, tout en haut des escaliers (1601), il y a un puits dans lequel les gens jettent des sous (1598) comme offrande et des bouddhas sur lesquels les fidèles collent des feuilles d’or achetées 20 bahts (1597).

Je retourne sur l’île par le même chemin en suivant U Thong vers l’ouest. J’enfile les wat. Thammikarat avec son bouddha en cuivre (1625), Yannasen, et Ratchaburana sont les 3ers, tous gratuits. Noter que les wat sont gratuits pour les autochtones ; seuls les « foreigners » paient. Ce dernier fut construit en 1424 sur le lieu oû deux frères à dos d’éléphants se sont entretués pour le pouvoir. C’est dans ce prang (1632) que le roi cacha son trésor dans ce sous-sol scellé (1645) pour éviter qu’il soit pillé par les Birmans en 1767. Un dixième du trésor fut découvert il y a une cinquantaine d’années, je crois, et transféré au Musée national Chao Sam Praya. Les 9/10e ont été pillés et n’ont pas été retracés. À la noirceur et sous les projecteurs, j’ai entrevu les wat Mahathat (1651) et Watthanaram, tous deux fermés à cette heure tardive. (1574,1581,1612).

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vendredi 27 novembre 2015

Jour 24: décevante Pak Chong et vive Ayutthaya

Je repasse par Nakhon Ratchasima pour me rendre par un autre bus vers Pak Chong (73 bahts/3$ pour 1h30 de trajet) oû je compte me rendre au parc national de Khao Yai. Le bus me débarque en plein centre-ville. La ville est bien plus grosse que ce à quoi je m’attendais. Je n’ai pas réservé au Greenleaf mais j’ai envoyé un courriel ce matin et j’ai téléphoné. On m’a répondu que c’était plein pour les prochains jours mais de rappeler à mon arrivée à Pak Chong. Ce que je m’empresse de faire.

Et là, on me confirme qu’il n’y a pas de disponibilités pour les 2 prochaines nuits, puis on raccroche sans que j’aie terminé mes questions. Je rappelle pour connaître l’horaire des treks ; on me répond de regarder mes courriels ; je lui dis que je n’ai pas d’internet oû je suis ; il me répète de regarder mes courriels et me ferme la ligne au nez. Frustré, je traverse la rue et je prends le prochain bus pour Ayutthaya.

Ça semblait tellement un beau trek à prix abordable ave un guide expérimenté ; j’avais eu la veille à Phimai, de belles références confirmées par mon guide Routard. Je suis terriblement déçu ! Je rate le parc Khao Yai après avoir manqué les sites khmer au sud de Surin.

À Ayutthaya, oû j’arrive vers 14h, l’auberge proposée par la jeune voyageuse croisée à Phimai est pleine. Il y a des jours comme ça oû ça ne marche pas comme je veux ! J’en trouve un autre 100 mètres plus loin, le ToTo Guesthouse, oû je loue une chambre simple pour 200 bahts/7,50$ avec ventilo et toilette et douche partagées.

Je dîne, puis je pars faire le tour de l’île en bateau (1497,1499,1505,1506,1521) pour 200 bahts, le centre historique d’Ayutthaya étant sur une île. Nous faisons 3 arrêts dans des wat sur le continent. C’est bien pensé puisque je ferai les wat de l’île, en vélo demain.

Le 1er est le wat Phanan Choeng (entrée : 20 bahts) reconnu pour son bouddha assis de 19 mètres de haut édifié en 1325 (1496,1512,1513). Puis c’est le wat Phutthaisawan (gratuit) (1526,1538) avec son bouddha couché, pour finir avec le wat Chai Watthanaram gratuit lui aussi (1546). Ce wat est du style khmer que je trouve très chargé mais très bien conservé, surtout son stupa de 35 mètres de haut (1556). Le tour se termine à la noirceur dans des klong (canaux), là oû les gens mangent, dorment et vivent. Nous sommes partis à 16h et le tout s’est terminé en face du marché de nuit vers 18h, heure à laquelle ouvre ledit marché.

Je retourne avec le groupe à l’auberge pour souper d’un club sandwich (1566). En Thaïlande, les sandwiches sont faits de 2 tranches de pain coupées en deux ce qui forment 4 triangles. Puis, on dispose les 4 morceaux l’un pardessus l’autre formant un demi-sandwich à 4 étages. Et entre chaque tranche, il y a une garniture. On ne peut pas les séparer sinon la garniture du milieu tomberait. Donc un club est constitué de 2 sandwiches l’un pardessus l’autre avec une garniture entre les 2 sandwiches. Ça fait beaucoup de pains. Et en plus, les frites sont sèches. Ça prend de l’eau en mangeant pour ne pas m’étouffer !

Après souper, je retourne au marché par curiosité. Puis dodo. Journée frustrante qui se termine bien.

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jeudi 26 novembre 2015

Jour 23: Prisat Phimai

Petite virée dans la partie moins commerciale du village en matinée. Rien de spécial : il y a un wat à chaque coin de rue (1451,1454), comme partout ailleurs en Thaïlande. Je rentre déjeuner (1457) avant que le soleil ne m’écrase. Farniente en PM.

Je visite le prisat Phimai, situé en plein centre du village, au bout de ma rue en fait, au coucher du soleil. Il s’agit d’un ensemble de structures khmer construites surtout au 12e siècle. Ce site a servi à l’origine le culte hindou mais a été dévié plus tard vers le bouddhisme. Le prang central (1464,1473) de 28 mètres de haut est en grès blanc altéré par la pollution (pluies acides). Au centre du prang, le lingam de Shiva (sorte de statue phallique) a été remplacé par un bouddha assis à l’ombre d’un nâga (serpent cobra) à 7 têtes (1471). Superbe ensemble bien conservé et/ou bien rénové. Important site religieux de l’Isan. Beaucoup de symbolisme apparaît sur l’ensemble du site comme le pont des nâgas qui est le point de départ du trajet menant au prang central. Il marque la liaison entre le monde des hommes et le monde des dieux. Le corps du cobra mythique sert de main courante. Ou encore le prang central qui représente le mont Meru en Inde, le mont sacré des hindouistes.

En sortant du parc historique de Phimai, je soupe d’une pizza, façon Thai (1489), cuite dans un four inconnu (1487), genre d’autocuiseur qui rôtit la pizza. Tout juste OK avec un Coke.

J’ai aussi retiré avec ma carte de crédit 10 000 bahts/400$ sans problème mais ce retrait me coûte 200 bahts/7$. Hiiiiiiiii, c’est cher ! En faisant un virement par internet de mon compte de caisse vers mon compte Visa, je m’évite les frais de crédit qui commencent au moment du retrait à près de 20%.

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mercredi 25 novembre 2015

Jour 22: un arbre incroyable

Je pars de Surin vers 7h. J’ai un bus (1392) à 7h30 pour Nakhon Ratchasima. J’ai 4h de route à faire, 175 km pour 115 bahts (4,50$), dans un gros bus climatisé. Je ne m’arrête pas ici. Très grosse ville, 200 000 habitants, sans intérêt. J’ai à peine le temps de ramasser ce qui semble être un hot dog farci au chou et aux concombres avec mayo peut-être, que le bus de midi pour Phimai, 1h30 et 50 bahts, est prêt à partir.

J’arrive à Phimai vers 13h30, en pleine chaleur. Direction le Boonsiri Guesthouse (1395) oû je vais dormir en dortoir pour 150 bahts (6$). J’y suis seul. Ça devient une habitude. Je prends donc mes aises dans ce dortoir de 6 lits simples. Mon sac est à peine déposé que je pars en exploration, direction le Musée national.

Ce musée abrite surtout des singha (1407), linteaux (1408), frontons(1410) et statues (1404) rapportés de divers sites archéologiques de l’Isan, la région que je visite depuis une dizaine de jours. Ces artéfacts appartiennent à différentes périodes de la région (Dvaravati, Khmer, etc.). Le joyau du musée est une statue de pierre de Jayavarman VII (1406), le dernier grand roi khmer ayant régné à l’apogée de ce royaume, soit de 1181 à 1219. Cet empire s’étalait de Sukhothai au nord de la Thaïlande jusqu’aux confins la Birmanie à l’ouest et au sud, jusqu’en Malaisie, le Cambodge en étant le centre.

A la sortie du musée, je marche 2-3 km sous un soleil ardent en direction d’une attraction incroyable. Il s’agit d’un arbre, un banian géant de 350 ans (1422). Cet arbre en parasite un autre, l’étouffe et lance vers le sol des racines aériennes qui s’ancreront dans le sol et formeront un tronc par racine. Il est tellement immense que je peux marcher sur la promenade qui y a été aménagé sous sa canopée (1426). Cette promenade circulaire aménagée avec tables, bancs et chapelle (1429) doit bien avoir 1 km de long. Le banian est un arbre sacré pour les bouddhistes puisque le Bouddha reçut l’Illumination sous l’un d’entre eux.

En revenant vers mon auberge, je tombe sur une fête bouddhique dont personne ne peut m’indiquer ce que c’est. Mais ça promet avec bouddha revêtu de doré, immenses haut-parleurs et une grande quantité de tables décorées (1434). Ça commence en soirée et il y a de tout, parade (1437), musique, bouffe (1440), animation pour tous (1443,1449), bougies sur le lac (1448) et offrandes (1445,1447). (1398).


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mardi 24 novembre 2015

Jour 21: Contrôle militaire

Sous le gros soleil du matin, je prends le départ en minibus climatisé 16 places à 7h45, après m’être approvisionné de clémentines au marché d’en face. Bien sûr que nous serons 20, 2h plus tard, à Ubon Rachathani. Puis, j’embarque dans un gros bus pas mal usagé avec clim et ventilo au plafond, pour Surin, une ville de 40 000 personnes. Je devrais y être dans 3h (190km) pour 133 bahts (5$).

Dans cette région, si proche de la frontière cambodgienne, il y a un litige frontalier. Même qu’à la frontière, il se tire dessus à l’occasion, à l’arme lourde. Chacun se déclare propriétaire du prasat Khao Preah Viharn, un site archéologique khmer majeur situé sur le chemin pavé unissant autrefois Angkor wat au prisat Phimai mais la cour internationale a statué que ça allait au Cambodge, ce que réfute la Thaïlande. C’est peut-être la raison expliquant le fait que nous ayons été contrôlés 4 fois, une fois hier et 3 fois aujourd’hui.

Après une heure de voyage (sur 3h de prévu), nous arrivons à Sisaket oû le bus s’arrête au terminal routier. Et là, c’est mon 3e contrôle (sur 4). Une dizaine de personnes se mettent à vérifier le bus, surtout la place occupée par le chauffeur. Ces personnes portent 4 uniformes différents : police, armée, forces spéciales et un autre uniforme inconnu, en plus de la madame responsable de la compagnie à ce terminal. Tout le monde doit descendre; tous s’assoient dans la gare (1359) sauf moi. On me demande de changer de bus avec un nouveau billet de transport déjà payé. (J’espère, vu que j’avais déjà payé mon voyage!) Une heure plus tard, vers 10h40, je repars pour Surin oû j’arrive vers 13h30. Tout s’est passé en douceur et gentiment pour tout le monde.

Je pars à pied, sac au dos, pour le Surin Sangthong Hotel. En chemin, plusieurs me saluent en souriant ; tout le monde sourit. Sympathique comme arrivée dans une nouvelle ville. Pour 150 bahts, j’ai une chambre simple au 3e étage, sans ascenseur avec cuvette turque (1391). Une chance qu’il y a des toilettes occidentales au rez-de-chaussée. Et c’est là que le bandeau pour les yeux et les bouchons d’oreilles sont utiles. Les rideaux et les murs ne sont pas épais de sorte que la lumière et les bruits du corridor se rendent jusqu’à moi. Bof, il y a pire !

Je sors manger au marché de jour puis je me rends au TAT, Tourism Authority of Thailand, pour cueillir de l’info. Bien accueilli en anglais semblable au mien. On me signale que le Festival annuel des éléphants (1363) s’est terminé il y a 2 jours. C’est dommage ; ça semblait assez exceptionnel avec les éléphants qui se promènent dans la ville puis donnent un spectacle au Stade ! Parodie de la bataille d’Ayutthaya contre les Birmans et partie de football (soccer) étaient au programme.

Puis je tente de réserver une excursion vers 2 sites archéologiques khmers au sud de Surin. Vu que je suis seul, pour visiter Prasat Phanom Rung et Muang Tham, ça me coûterait 100$ pour un jour. Trop cher, je laisse tomber ! Je pourrais louer un scooter pour y aller mais je dois donner mon passeport en garantie et je n’aime pas ça. Retour à l’hôtel après un petit détour par le wat Buraparam (1372, 1373), le wat principal de Surin. Je suis toujours épaté par les ressemblances entre les différentes religions. Ici, c’est l’Illumination du Bouddha (1375) qui ressemble étrangement à l’Ascension de Jésus ou au départ vers les cieux de Mahomet sur son cheval. Ils ne meurent pas eux autres, ils s’envolent !

En allant souper au marché de nuit (1383,1384), au crépuscule, vers 18h, j’aperçois, en fait, j’entends des centaines d’oiseaux installés sur les fils électriques au-dessus de ma rue. Ça piaille en masse !

Petite anecdote : avec l'arrivée de l'ère de la consommation en Thaïlande, les moines sont le groupe ayant le plus haut taux de diabète ; ils vivent d’aumônes et les gens leur donne du Coke au lieu du riz ; j'ai vu ça aussi au Mexique ; les animistes offrent des boissons gazeuses ou énergisantes à leurs dieux ; est-ce l'évolution ou la mondialisation?


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lundi 23 novembre 2015

Jour 20: fleuve aux 2 couleurs de Khong Chiam

C’est toujours le gros soleil et toujours aussi humide avec ressenti 34oC. Toujours personne pour communiquer de l’info autrement que par signes et c’est difficile, les différences culturelles étant grandes. Je pars marcher sur la Promenade le long du Mékong jusqu’à son confluent avec la rivière Moon. Là, il se produit un drôle de phénomène. L’eau plus claire de la Moon suit en parallèle l’eau très brune du Mékong pendant un certain temps formant un fleuve aux 2 couleurs (1333). A cause du soleil levant, c’est difficilement perceptible.

Au bout de la Promenade, il y a le wat Khong Chiam (1337) qui est en grande partie en construction. Les moines s’affairent à le garder propre et présentable durant la construction. Je veux louer une moto mais je n’en trouve pas.

Je décide d’aller déjeuner au marché (1325), qui fait face au terminus de bus, d’un bol de soupe (1350) dont j’ai pointé du doigt la marmite et de clémentines fraîchement achetées. Le reste de la journée, c’est la farniente, le lavage, la recharge des batteries de la caméra et du rasoir, la lecture et l’écriture.

Voici le Dollarama des Thaïs (20 bahts) (1349) rencontré dans certains villages. Comme notre célèbre magasin à 1$, il vend de tout pas cher.

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dimanche 22 novembre 2015

Jour 19: arrivée à Khing Chiam

C’est officiel, je pars. Cette ville ne m’attire pas. Je fais une dernière promenade le long du Mékong (1298) avec les montagnes karstiques du Laos en arrière-plan (1302) dans la brume du matin. Je déjeune d’un ananas acheté d'une gargote dans la rue. Je revois la Tour de l’horloge (1303) et revisite le wat (1299). À l’hôtel, toujours aussi impersonnel comme bâtisse et toujours personne pour me renseigner.

Et là m’attend toute une journée de transport ! Parti vers 9h de Nakhon Phanom, ajouter 50km-1h-40bahts pour That Phanom, puis 60km-1h-40bahts pour Mukdahan 100 000 habitants-puis 150km-2h-111bahts pour Ubon Ratchathani-110 000 habitants et enfin 80km-2h-80bahts pour Khong Chiam, arrivée à 17h. Ça a pris 4 transferts et 8h pour faire 340km à un coût de 271 bahts (10$), plus 100 bahts de tuk tuk pour me transporter de et vers mes lieux de sommeil. Eux, ils coûtent chers !  Évidemment, il n’y avait pas de bus direct pour Khong Chiam. Tous en mini bus climatisé 16 places (1307). Le dernier tronçon vers Khong Chiam s’est fait avec 24 personnes à bord plus 2 grosses poches de riz et 2 gros paquets. Seul le chauffeur était à l’aise.

À That Phanom, j'ai eu le temps de faire le tour du stupa That Phanom (1318), le 4e site le plus vénéré des Thaïlandais. Il est haut de 50 mètres et a 15 siècles. En fait, le 1er a été construit ici il y a 1500 ans; plusieurs sont tombés et l’actuel date de 1975. Il est magnifique et contient une côte du Bouddha. Il faut en faire le tour par la gauche. On s’en rappelle!

À destination, je dors au Banpagmongkhon (1322) pour 250 bahts la nuit dans une chambre double (1323). Dans tous les endroits oû j’ai dormi en Thaïlande, la douche est intégrée à la toilette (1324). Donc la toilette est recouverte d’un siège particulier qui, s’il est bien fermé, ne se ramasse pas mouillé.

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http://1drv.ms/1lQl0IX

samedi 21 novembre 2015

Jour 18: promenade en soirée dans Nakhon Phanom

Je suis parti de Nong Khai vers 8h pour attraper le bus de 9h30, qui doit arriver vers 10h, qui n’est pas encore arrivé à 10h30 et qui arrive enfin à 11h. Vive l’Asie ! En chemin vers Nakhon Phanom, je vois rarement le Mékong même si la route 212 le longe tout le long. Il n’est jamais plus loin de 100-200 mètres sur ma gauche mais est constamment caché par la forêt. Je roule maintenant en gros bus de base (1282) pendant 4h.

Arrivé à destination, je m’installe dans un hôtel (1284) près de la promenade et du marché de nuit. Pas cher (220 bahts-8$) mais très impersonnel. Je ne reste qu’une nuit ayant fait le tour des attractions du secteur. Il y a de vielles maisons coloniales à voir mais je dois me rendre plus loin en ville pour les visiter et je ne trouve pas de carte de la ville, ni personne parlant un anglais de base pour m’aider. Je me sens vraiment seul ici. Autant dans le bus que dans les environs, je ne vois que des Thaïlandais. Aucun touriste. Dépaysant en masse !

Le marché indochinois est plein de monde qui mange et magasine (1286). La Tour de l’horloge (1288), un hommage des Vietnamiens immigrés, est le centre du marché. Et le wat Okat si Buan est magnifique (1296). Je termine ma soirée en soupant de qq chose que j’ai pointée du doigt sur une affiche (1291). Ce sont des boules de viande blanches dans un bouillon servie avec des vermicelles de riz. C’est bon ! Et je termine mon repas avec une pointe de tarte jardinière, un peu trop sucrée, et un lait de soya au chocolat (1292).

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vendredi 20 novembre 2015

Jour 17: visite de Nong Khai

Au sortir de ma chambre(1200), je déjeune d’un bol de muslix avec germe de blé, yogourt, noix et fruits frais (1201) pour 75 bahts (3$). Excellent ! Aujourd’hui, c’est la tournée des sites à visiter, à vélo, sous le soleil et qq fois, sous les nuages, 33oC++.

Ça commence par le monument Prap Ho (1203), une fontaine sans eau et située en face de l’ancien hôtel de ville. Puis, c’est suivi de l’ex-résidence du gouverneur (1208). Seul l’extérieur vaut la peine. Je reviens vers l’ouest de la ville par la Promenade. En face, de l’autre côté du Mékong, au Laos, j’aperçois un temple (1213) qui me semble très semblable à ceux de Thaïlande.

Je m’arrête au temple chinois (1218) avant de poursuivre jusqu’au wat Taat, en face du Chedi Sunken. Ce chedi était érigé sur le Mékong (1233), à cheval sur la frontière avec le Laos. Il est tombé en 1849 et une réplique est en voie de construction sur la berge (1234).

Je poursuis ma visite en direction du Sala Keoku, un ensemble d’immenses sculptures (1249,1250), au moins une cinquante, construites avec des matériaux récupérés (brique, ferraille) et recouvertes de ciment. Cet ensemble représente la vision hindo-bouddhiste de l’auteur, Boun Leua Sourirat. Ce laotien a travaillé 20 ans sur ce projet dans son pays, puis les communistes l’ont expulsé et il a recommencé à Nong Khai.

En revenant, je m’arrête m’acheter des clémentines (1254) au marché Watthat (1255) oû tout est frais (1253), puis je visite le plus important site religieux de Nong Khai, le wat Po Chai (1257,1258). C’est là que j’ai vu que ça rapporte tellement les dons (1261) que les billets sont comptés avec une machine (à l’avant-plan : 1260). À l’arrière de la fille, ce sont des piles de billets de 20, 50 et 100 bahts. Le moine supervise l’opération. Et enfin, le wat Tung Sawang connu pour ses constructions d’influence chinoise (1263,1270).

Je dîne au Mutmee d’un curry avec riz brun, façon Nong Khai. Le riz est presque noir et extrêmement bourratif alors que le curry ressemble plus à un ragoût qu’à une soupe (1272). Excellent repas ! Plus tard, en PM, je repars en vélo par la Promenade en direction de l’est vers le pont de l’Amitié financé par les Australiens. Décevant, c’est un pont symbolique mais d’architecture ordinaire (1274). En soirée, une grosse bourrasque de vent en provenance du Laos fait baisser la température à 25oC. Agréable surprise !

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jeudi 19 novembre 2015

Jour 16: en chemin vers Nong Khai


Départ de Chiang Khan à 7h30 en songthaew pour Ban Tat, 20 bahts (0,75$), 20 km et 1h plus loin. Le bus me débarque au coin de 2 autoroutes (1180) et le chauffeur me fait comprendre que le bus pour Pak Chom passe par la route perpendiculaire à la 201 mais je ne sais pas quand. Puis, 1/2h plus tard, un songthaew, genre de camionnette avec des bancs dans la boîte et un toît, arrive et me charge 40 bahts (1,50$) pour 1h30 de route vers Pak Chom. Enfi, un dernier bus (1181,1191), direction Nong Khai, aéré et ventilé (et non climatisé) pour 80 bahts (3$) et 3h30 de route. Ce bus roule toutes fenêtres et portes ouvertes et active ses 4 ventilateurs de plafond. Rendu à Nong Khai; fatigué du 6h de route et écrasé par la chaleur (ressenti 39oC), je prends un tuk-tuk qui me charge 60 bahts (2,25$) pour 1,5 km. J’ai l’impression de me faire avoir mais c’est le prix affiché; moins fatigué, j’aurais marché.
J’ai suivi le Mekong presque tout le long. Son niveau est si bas qu’il est parsemé d’îlots de verdure et de haut-fonds régulièrement (1185).
Mon auberge est beau, bon, pas cher. J’ai une chambre simple pour 200 bahts (7,50$). La salle à manger (1192) installée au bord du Mekong diffuse le wifi et de la musique zen. Le bar (1194) flotte sur le Mekong face au Laos. La bouffe est un petit plus cher qu’à Chiang Khan mais est aussi bonne. Il y a ici sur place, un centre de massage, de reiki, de méditation, de yoga, de la bouffe végé, etc (1197). Pour le sauna, j’ai juste à m’asseoir dehors; même à l’ombre, en PM et je vais suer en masse.
J’aime le principe de fonctionnement de la place ; on me remet un livret dans lequel je consigne tous mes achats (nuitées, repas, thés, location de vélo, massage, etc.) et je paie quand je quitte. Tout est basé sur l’honnêteté. J’adore.
En soirée, je vais marcher sur la très longue Promenade qui n’est pas animée sauf par une jeune femme en vélo qui m’offre un massage pour 5 bahts. J’ai de la misère à m’en débarrasser mais elle finit par comprendre et s’en va chercher un autre client, j’imagine. Je n'ai pas vu de Promenade animée le soir depuis que je suis en Thaïlande contrairement aux pays latinos oû, après souper, tout le monde s’y rencontre.




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mercredi 18 novembre 2015

Jour 15: rando en vélo autour de Chiang Khan

À mon réveil, j’aperçois de ma fenêtre (1135) ce que je rêvais de voir depuis les années, ’60 : le Mékong ! Ce fleuve, source de vie pour une grande population dans 5 pays (Chine Laos, Thaïlande, Cambodge et Vietnam) m’intrigue depuis fort longtemps. Ses débordements, en provenance de l’Himalaya et causés par la mousson,  fournissent l’eau et les engrais nécessaires aux différentes cultures le long de son cours. Je l’ai connu à travers la guerre du Vietnam via la télévision et les journaux puis le cinéma (Apocalypse Now, Good Morning Vietnam, Platoon, Full Metal Jacket, Deer Hunter, etc.). Il m’a toujours fasciné et mystifié en même temps. Ça me fait tout drôle de le voir en face de moi, ce matin, tout tranquille, plutôt que sous une averse incessante ou une pluie de bombes.

Je voulais me rendre à Tadimi, le dernier village avant d’entrer au Laos, situé au confluent du Mékong et de la rivière Huang. Il y a là Big Buddha (20 mètres de haut) qui domine le village mais Ong me dit que ça coûte au moins 700 bahts. Trop cher !

Je laisse tomber et décide de louer un vélo pour me rendre aux rapides de Kaeng Khut Khu à 4-5 km de l’auberge. Ong offre de m’en prêter un (1150). Ça se loue normalement 50-60 bahts par jour, soit 2,50$ environ ce qui fait que ma chambre me revient à 5$ par nuit. Je pars vers 9h sous un gros soleil de 38oC ressenti. Il fait aussi chaud et humide ici qu’à Bangkok, sans orage mais avec qq insectes en plus. Pas trop, juste un peu. Surtout des mouches.

Je suis le fleuve puis la route principale. Les autos se tassent en masse pour ne pas risquer de m’accrocher. Même les motos sont plus civilisées avec les cyclistes qu’au Québec. En chemin, je m’arrête souvent pour m’acheter une orange, pour regarder les gens charger un bateau qui se rend de l’autre côté au Laos (1152,1151), admirer un temple, regarder les étalages de nourriture, un pêcheur (1163), etc.

Faute d’eau, les rapides sont bas (1164), bref, ce fut une belle rando qui m’a fait perdre 1-2 kilos. En PM, je suis resté à l’ombre sur la véranda à laisser passer la chaleur étouffante, à écrire et à lire. J’ai mangé ça (1176) là (1175). Très bon et pas cher (1,35$).

Je reprends mon vélo en soirée et me promène dans le village.

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mardi 17 novembre 2015

Jour 12, 13 et 14: départ pour Chiang Khan

Jour 12, dimanche 15 novembre 2015 : je lis La Presse à l’auberge ce matin. Pas de sortie prévue. Encore un orage en PM, en 3 temps cette fois, qq minutes chaque fois ; ça enlève la grosse humidité pendant qq minutes. Entre 2 averses, je me rends à l’air climatisé du Starbucks oû j’ai beaucoup lu et écrit en prenant un thé. Je n’ai pas trouvé de p’tit café avec terrasse protégée de la pluie et wifi dans le secteur.


Jour 13, lundi 16 novembre 2015 : chaud soleil puis gros orage de 12h30 à 14h ; ressenti 39oC. Après l’orage, je retourne encore au Starbucks pour écrire. Il est temps que je parte d’ici ; l’ennui s’installe et je retourne, par habitudeude, aux mêmes places pour les repas et pour lire et écrire. Demain, je prends l’avion pour Chiang Khan dans le nord-est de la Thaïlande oû je compte suivre le Mékong et les frontières du Laos et du Cambodge avant de revenir à Bangkok dans 15 jours environ.


Jour 14, mardi 17 novembre 2015 : je réalise que j’ai fait en 12 jours ce que je voulais faire en 6 jours. Le décalage m’a pris 2 jours de plus que je m’y attendais et la mauvaise planification pour prendre mon visa birman, 2 autres jours. Bof, je suis en vacances ou non ?

Départ en bus à 10h pour l’aéroport de Don Muang (DMK et non BKK ; Bangkok a 2 gros aéroports) et avion pour Chiang Khan (1120) dans le nord-est de la Thaïlande à 14h30. Et non, je me suis trompé, je pars à 16h20. Deux heures de plus à patienter avant de partir que je passe avec Virgile, un Français que j’ai croisé dans le bus. Il n’a pas fait son check-in. Je le lui montre via une borne d’enregistrement : carte d’embarquement, étiquette de bagage, confirmation d’enregistrement envoyée par courriel, inscription à l’internet de l’aéroport puis vérification de ses courriels, dépôt de bagage enregistré au comptoir : tout est OK; il peut relaxer.

On bouffe ensemble (1118) et on parle de la France. À 36 ans et 12 ans d’expérience dans une firme d’ingénieurs, il a droit à 7 semaines de vacances. De plus, il ne peut être mis-à-pied. Son patron doit le garder à son emploi même si il n’a pas de travail.

Mon voyage en avion parlait d’une escale à Loei. Je trouvais ça bizarre que ça prenne une heure en avion de Loei à Chiang Khan alors qu’en auto, ça prend 1h15. C’est rendu à Loei que je comprends. Air Asia a nolisé un autobus (pour 2 personnes) pour m'amener à ma destination finale, à la porte de mon auberge, svp!

Je dors au Chiang Khan Guesthouse, 282 Thanon Chai Khon soi 19. C’est une rue parallèle à Thanon Chiang Khan, la rue principale, et elle suit le cours du Mékong. Ong, le serviable proprio, m’installe au 2e étage dans la seule chambre qui ouvre sur ce superbe fleuve. Tout ça pour 200 bahts, soit 7,50$. Le lit est dur, en fait, c’est la planche sous le matelas qui est dure puisque le matelas n’a que 3-4 pouces d’épais. Bof, je verrai demain!

Je sors souper; j’ai faim (1124)! J’habite sur une rue touristique mais tranquille (1122). Je mange ceci (1121) pour 0,75$ la baguette. Ça semble un légume enveloppé dans un morceau de bacon et cuit sur un petit gril. Et aussi un pad thaï différent (1128) pour 1,75$. Il s’agit des nouilles habituelles auxquelles on ajoute des crevettes entières et qu’on recouvre d’un œuf battu qui scelle le tout. Ça cuit à l’étouffée. Différent, surtout quand les crevettes que je mange me regardent!
En revenant à mon auberge, je croise le Party of the Kings (1133). Il s’agit d’un bus-disco qui roule en faisant le party. C’est plein de jeunes là-dedans qui font la fête d’une place à l’autre, avec alcool, musique forte et boule disco stroboscopique.

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samedi 14 novembre 2015

Jour 11: fête chinoise et wat Arun

Difficile de ne pas parler de l’attentat qui vient d’arriver en France : 129 morts et 352 blessés, c’est révoltant !

J’ai commencé ma journée en suivant une parade chinoise de mon quartier. Puis, j’ai enchaîné avec la  visite du Musée des Barges Royales, puis celle du Wat Arun.

Je n’ai pu savoir ce que les Chinois fêtaient mais ça ressemblait à leur fête du Nouvel An à Montréal avec Dragon (1039,1064), personnages de légendes (1036,1051) et pétards (1068) avec en prime un moine qui nous aspergeait d’eau bénite (1055). Puis, ils offraient de la bouffe. Je me suis essayé avec ça (1071). Je pense que ce sont des épinards frits mais ça se mastique, comme de la pieuvre. Peu de goût mais mangeable et nourrissant !

Pour se rendre au musée, rien de tel que l’Express River (14 Bahts : 0,50$), le transport fluvial collectif. Puis, s’ensuit du quai au musée, pendant 20 minutes, un dédale de ruelles étroites (1085) qui longent des canaux et des maisons sur pilotis.

Le Musée expose les 8 barges que les rois ont utilisées pour des cérémonies. La plus ancienne, celle de Rama 1er, date de 1782, mesure 43 mètres et nécessite 64 rameurs (1073). Voici la proue de celle de l’actuel roi, Rama IX (1079). Les proues de ces bateaux sont admirablement sculptées et décorées d’or et de peintures vives ; l’or et le rouge dominent. Elles représentent des héros légendaires thaïs. Il y a même une  barge qui a été fabriquée dans un seul tronc de teck. Un peu cher à 200 bahts avec photos (7,50$) mais ça demeure impressionnant.

Je reprends le transport fluvial dans le trafic (1089) qui m’amène au wat Arun (50 bahts), un des symboles de Bangkok. Ce temple a été érigé à cet endroit pour être le 1er à recevoir la lumière du matin d’oû son nom qui proviendrait de Aruna, déesse de l’Aurore en Inde. Le site est en rénovation mais j’ai pu grimper jusqu’au 2e étage du prang principal de 114 mètres de haut (1102,1107). Un prang est un sanctuaire carré avec une toiture très élevée. Il y a même un moine aspergeant qui accepte les dons (1096). Il attache une ficelle au poignet de la personne bénite pour lui rappeler leur lien. Je me suis senti très en paix dans ce wat, comme c’est souvent le cas lors d’une visite de ce type.

Je termine ma journée en mangeant un souvlaki pour faire changement.

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vendredi 13 novembre 2015

Jour 9 et 10: Vimanmek et Old Parliament

Jour 9: j’ai foiré toute la journée à lire et écrire mon blogue en retard tout en classant mes photos. Mon plus gros stress aujourd’hui a été de découvrir que je n’avais plus mon passeport. La dernière fois que je l’ai sorti de sa cachette, c’était à l’ambassade de Birmanie hier. J’ai dû l’oublier ou le perdre là-bas. C’est plate mais pas dramatique puisque l’ambassade du Canada n’est pas loin et qu’ils m’en remettront un autre en qq jours.


Jour 10 : c’est la fête de mon fils, Frédéric. Il a 30 ans aujourd’hui. Bonne fête, Frédéric !

Ce que j’ai hâte à 15h30 pour aller chercher mon visa birman et espérer qu’ils ont mon passeport. En attendant, je vais faire du tourisme. Ça me changera les idées.

En chemin pour mes visites, je croise des étalages de bouffe de rues absolument superbes (987,988). Ça ne fait pas tiers monde du tout dans le secteur oû je vais. Et je rencontre aussi des soldats qui gardent la station de radio : photo discrète (990). Comme dans tout régime dictatorial, les télécommunications sont contrôlées. Vous n’avez qu’à penser au gouvernement Harper. Oups, je n’ai pu m’en empêcher ! Attention, ce que vous lisez actuellement est peut-être sous surveillance.

En 1er, je vais voir le wat Benjamabohitr pour 20 bahts (1004). Situé juste en face du palais royal actuel, il est superbe. Malheureusement, j’arrive un petit peu trop tard pour la prière du matin. Les cendres de Rama V sont enterrées sous l’énorme bouddha assis sur l’autel central (1002) dans le temple principal, tout en marbre. Ce wat est traversé par un klong (canal) ce qui ajoute à la sérénité du lieu. Très apaisant. (1006)

Ai-je déjà dit que tout Thaïlandais doit se faire moine au moins une fois dans leur vie, soit 3 jours, 3 mois, 3 ans ou toute sa vie. Pourquoi 3 ? Aucune idée ! Toujours est-il que Rama V a été moine dans ce wat qui était situé ailleurs. Après être devenu roi, il l’a fait déménager en face du palais. Tout le wat, au grand complet, avec tous ces bâtiments. Débile !

Je traverse la rue et je suis des touristes descendus de plusieurs bus et qui se dirigent vers le Old Parliament. N’ayant rien lu sur cet édifice mais voyant qu’il est magnifique (1012), je décide d’y aller moi aussi. Ayoye la sécurité ! En traversant la clôture à l’entrée du site, je dois laisser mon sac à dos dans un casier sous clé. Puis, plus loin, je dois mettre en consigne (une autre clé) mon téléphone, ma caméra, mon chapeau et mes lunettes de soleil. Ensuite, avant d’entrer au parlement lui-même, il se forme une double ligne, les hommes dans une file, les femmes dans l’autre. Puis, c’est le détecteur de métal et enfin, la sécurité procède à une fouille au corps, un homme pour les hommes et une femme pour les femmes. Et c’est une vraie fouille ! Il me taponne de la tête aux pieds.


Finalement, j’entre dans la salle du Trône de ce bâtiment. Quelle merveille j’y découvre ! La reine Sirikit a créé un institut dont la vocation est de revaloriser les arts anciens. Orfèvrerie, travail du bois, de l’or fin et de l’argent, céramique, etc. Tout y passe. Il y a 23 types d’arts qui se réapprennent à cet institut. J’apprends tout ça grâce à un audio guide qu’on m’a gracieusement prêté. C’est absolument fascinant ce que je vois, ce que j’entends. Et tout ça gratuitement ! Évidemment, aucune photo n’est autorisée mais c’est mon coup de cœur à date. Voir sur internet:


http://www.thaiwaysmagazine.com/thai_article/30-09_art_of_kingdom/art_of_kingdom.html

En sortant de là, je m’en vais au palais Vimanmek (1018) qui est aujourd’hui un musée. Ce palais est le plus grand édifice au monde tout en teck et, à l’origine, sans un clou, . Encore là, c’est la grosse sécurité qui prédomine : deux consignes, détecteur et fouille au corps, par une femme cette fois. Superbe bâtiment dont le site est lui aussi traversé par des klong (canaux) et des arbres majestueux. Une prison dorée! Cette maison fut construite par Rama V sur une île au bord du golfe du Siam. Il l’a déménagé sur le site actuel, à l’arrière du Old Parliament, en 1901. Photos interdites ici aussi. Rama V vécut de 1868 à 1910.

J’ai tout juste le temps d’arriver à mon auberge vers 13h30 que l’orage éclate pendant 3/4h (1023). Je stresse pcq je dois partir vers 14h chercher mon visa birman. Finalement, l’orage se termine et je pars. Et 1h30 plus tard, je retrouve mon passeport. Je devais le laisser à l’ambassade pour obtenir mon visa et je ne m’en rappelais pas. Ouf, quel soulagement !

En soirée, je réserve mon avion pour Chiang Khan. 2h d’avion pour 51,66$ ! Puis, je vais souper au resto à Bruno Blanchet. On passe la soirée à parler de nos voyages avec d’ex-Québécois vivant maintenant à Vancouver (Jeannie, Camille et Guy). C’est la fête de Jeannie et Bruno lui achète un gâteau au 7-Eleven en face que nous nous partageons. Belle attention de sa part. Superbe soirée !


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mercredi 11 novembre 2015

Jour 8: demande de visa birman et wat Pho

Jour du Souvenir. Mon fils Frédéric, soldat de métier, doit faire du piquet qq part. Il doit se taper ça à toutes les années.

Je pars vers 7h30 en utilisant le transport collectif de la rivière Chao Praya afin de déposer ma demande de visa à l’ambassade de Birmanie. J’y arrive vers 8h30 mais avant, je dois faire une photocopie de mon passeport et prendre 2 photos, ayant oublié les miennes à l’auberge. J’ai attendu 2h avant de passer mais c’est fait. J’aurais dû faire ça avant mais j’ai oublié.

Au retour, je passe par les quartiers indien et chinois. Je trouve que le quartier indien est plus pakistanais qu’indien. Beaucoup d’étalages de tissus. Le quartier chinois est égal à lui-même c-à-d plein d’activités, grouillant et hétéroclite (928). Un resto à côté d’une échoppe tout près d’un magasin de souvenirs en face d’une épicerie. Il est trop tôt pour manger. Je vais revenir en soirée. C’est encore plus weird !

Ensuite, je rends visite au wat Pho. C’est le plus ancien et le plus grand de Bangkok, créé sous Rama 1er et reconnu par l’Unesco. Ce wat n’est pas que touristique comme le Phra Kaeo du Grand Palais. Il y a une école de massage et un centre d’éducation depuis au moins les années 1800 en plus d'un ashram. Mais ce qui surtout le rend célèbre, c’est son immense bouddha couché. Long de 45 mètres et 15 mètres de haut (970), il a un sourire mi-moqueur, mi-ironique, il me semble. On peut aussi visiter plusieurs autres temples (951), chedi (944), prasat (966), farang (nom sarcastique donné aux étrangers) (947) etc., (968), tous en très bon état.

Revenu à l’auberge vers 16h30 après avoir marché près de 9h. Ce fut une journée humide et collante comme toujours mais surtout il y a eu un gros orage vers 21h pour 15m. Ça a enlevé un peu de moiteur.


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mardi 10 novembre 2015

Jour 7: mon ordi fait des siennes

J’ai passé la journée, en fait 5h, à tenter de réparer mon ordi sans succès. Ça me déprime ! Ça ne m’a rien coûté mais quand même ! J’ai aussi pu récupérer mon 200$US payé par Paypal à un technicien Microsoft certifié recommandé par Microsoft qui n’a rien réparé. Bref, ça ne me coûte rien mais mon problème n’est toujours pas réglé.

Je ne suis pas capable de charger un programme tel Acrobat Reader, ni ne peut utiliser Skype ou Simple Comptable, sans que mon ordi plante. De plus, il arrive la même chose quand je me sers de Word ou Excel. Je peux écrire 2 minutes, puis vite vite vite, je sauvegarde avant qu’il ne plante. Il finit quand même par planter mais je finis quand même par écrire mes textes. C’est une bataille continuelle. Ce que je vois, c’est que mon disque dur monte à 100% d’utilisation, comme ça, tout seul, sans qu’il y ait un seul programme qui roule. Puis, PAF, il ferme les logiciels ouverts. Les 2 tech sont sûrs d’avoir purgé l’ordi de ses  virus et logiciels espions (spywares), s’il y en avait, mais ça n’a rien changé. Le 2e tech a même fait rouler mon ordi sous linux, croyant que Windows 10 était infecté. Il a nettoyé Windows, puis l’a réparé et enfin réinstallé. Rien n’y fait.

C’est arrivé 36h avant mon départ. J’ai enfargé une pub de Facebook et en voulant la fermer avant qu’elle ne s’ouvre, j’ai encore enfargé qq chose avec mon doigt sur l’écran tactile. Là, l’ordi s’est mis à émettre un gros son de type alarme (grondement) et n’a plus voulu fonctionner correctement depuis ce temps. J’ai été chez Best Buy et il ne pouvait me garantir la réparation dans les 24h.

Bon, assez chialé ! Mais maudit que c’est long et pénible d’écrire quand ça plante aux 2-3 minutes. Moi qui aime écrire…

lundi 9 novembre 2015

Jour 6: arnaque et musique de Noël

Toujours 30oC, ressenti 36oC au moins, avec gros soleil ; je déjeune de 2 œufs, 2 toasts avec confiture et d’un thé pour 40B (1,50$). Le pain est grillé dans la poêle ce qui donne un genre de pain doré ou de grilled cheese pas de fromage et non pas un pain rôti. Pas grave, ça fait la job ! Certains restos affichent qu’ils ont un « toaster ».

En me dirigeant vers ma prochaine visite, un homme qui se dit professeur à l’université d’en face me demande oû je vais et me dit que le site que je veux visiter, est fermé aujourd’hui. Il me propose autre chose. Et là, je la comprends mieux, l’arnaque ! Ce n’est sûrement pas une coïncidence si j’entends la même proposition une 2e fois en 3 jours, c’est douteux ! Il n’est probablement pas professeur et doit être de mèche avec le chauffeur du tuk-tuk pour partager les commissions sur les achats que je ferais si j’achetais. Je refuse et continue mon chemin. Le plus drôle, c’est que le musée du palais Vimanmek oû je me rends est vraiment fermé. J’ai marché une bonne 1/2h au gros soleil pour rien.

Je suis passé par le Marché aux Fleurs (854) qui m’a grandement déçu et par un marché comme j’en ai trouvé partout en Amérique du sud et centrale (855,859) puis je suis revenu par l’immense monument à la Démocratie (869) érigé au croisement de deux larges avenues, Ratchadamnoen Klang et Dinso.

En direction du Golden Mount, je tombe par hasard sur le wat Ratchanatdaram Worawihan. J’ai pu monter la centaine de marches du prasat Loha (872) qui m’amenait à une terrasse me permettant d’avoir une belle vue sur le quartier (883). En face, je voyais Old Fortress (886) qui a servi à défendre la ville dans des temps lointains. Il est décrépit, donc je ne peux le visiter.

Ensuite, je me dirige vers le Golden Mount. Il s’agit d’une colline au sommet de laquelle trône un temple doré. Pour y accéder, je passe par un large escalier en colimaçon de qq centaines de marches, situé dans une forêt humide (896). En haut, j’ai une vue à 360 degrés (909). Sur le toit de ce temple, un chedi est érigé (907). Vraiment surprenant comme décor, très relaxant, le tout pour 20 bahts (0,75$)!

J’ai finalement marché et grimpé durant 5h.

PS Pendant que j’écrivais, Il est né le divin Enfant, Vive le vent, etc. sortaient des haut-parleurs, en français et chanter par un chœur. Et c’est parti !


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dimanche 8 novembre 2015

Jour 5: le Palais royal

Déjeuner d’une crêpe épaisse, style chez moi, avec banane et sirop, style Habitant, et d’un thé, le tout pour 40B, soit 1,50$ (702). Gros soleil et pluie légère en PM qui dure 15 minutes. Grosse journée en vue. En route vers le Musée national que j’ai manqué hier, je croise qq motos (704). En passant, la moto ici est reine. Tout lui est permis : sens unique à l’envers, trottoir lorsque trop de trafic dans la rue, piste cyclable, virage interdit, etc.

Bon, le Musée. Ce superbe musée (706) composé de multiples bâtiments relate l’histoire de la Thaïlande, de la préhistoire à nos jours. Il fut créé par le roi Rama V en 1874. J’ai surtout retenu les Chariots funéraires royaux tout plaqué or véritable dont le plus important pèse 24 tonnes et est traîné par 216 hommes (738) (753) ainsi que l’Histoire entourant le choix des capitales et de leur changement et la vie de Bouddha. Le bouddhisme ayant supplanté l’hindouisme en Thaïlande, il s’est approprié ses fêtes et ses temples, comme l’islam l’a fait avec les églises chrétiennes ou les catholiques avec les fêtes païennes.

En chemin pour le wat Phra Kaeo et le Palais royal, j’arrête au wat Mahathat, beau petit monastère peu fréquenté (793) dont les moines sont en prières. Arrivé au Palais royal, dont le wat Phra Kaeo fait partie, il y a déjà foule. fait partie, il y a déjà foule. Une multitude de bus déverse des centaines de touristes. Et il fait chaud ; c’en sera toute une ! Grandiose ! C’est le mot qui me vient à l’esprit en voyant le site de loin (799). Commencé en 1782 sous le règne de Rama 1er, le fondateur de la dynastie actuelle, le palais ne peut être visité le week-end (842).

Mais le clou de la visite, c’est le wat Phra Kaeo qui est le plus fameux temple bouddhique de Thaïlande. Celui-ci contient le bouddha d’émeraude vénéré de tous. Il s’agit d’une statuette de 66 cm environ installé très haut sur un piédestal. On la voit à peine. Photo interdite. Cette statuette a 3 vêtements, un par saison. Et le changement de vêtements se fait en grandes pompes puisque c’est le roi lui-même qui lui change sa tenue.

Tout autour du temple, il y a une multitude de bâtiments religieux disposés de manière anarchique. En effet, chaque roi est tenu d’en construire un et l’espace devenant restreint, il le fait ériger là oû il y a de la place à l’intérieur de l’enceinte du palais royal. Même avec les restrictions (bâtiments à visiter, interdiction de photos, habillement), ça demeure un must de visiter ce site.

Bouddhisme 101 : à la base, il y a 4 vérités, (très sommairement : attachement, souffrance, passion et discipline) pour atteindre le nirvana, qui est l’absence de souffrance, et principalement 2 manières de les appliquer en Asie, soit le Petit et le Grand Véhicule. Le Petit véhicule, présent au Myanmar, au Cambodge et en Thaïlande, préconise l’atteinte du nirvana sans l’aide de dieu ou de prêtres. Le Grand Véhicule intervient dans la vie des gens pour les aider à atteindre le nirvana. Il est pratiqué au Tibet, en Chine, au Japon, au Vietnam, etc.

Le bouddhisme est misogyne. Comme toutes les religions. Les femmes sont impures et ne peuvent toucher un moine. Seuls les hommes peuvent atteindre le nirvana. Donc la femme se réincarnera en homme un jour !

Description des principaux bâtiments religieux : un wat est un monastère donc il y a des moines et une école bouddhique sauf le Phra Kaeo qui est la chapelle du roi. Un chedi (820) est un monument funéraire alors qu’un stupa contient une relique, souvent de Bouddha lui-même (826). Si vous saviez le nombre d’os et de cheveux que Bouddha avait, je n’en reviens tout simplement pas ! Un stupa se visite par la gauche (dextrogyre/sens horaire) sinon, rappelez-vous ce qui est arrivé au capitaine Haddock dans Tintin au Tibet !!! Et finalement, un prasat est une tour-sanctuaire (829). Un temple se divise en plusieurs parties comme une église. Ouf, c’est assez.

Tant qu’à y être, pourquoi les Asiatiques ont les yeux bridés ? Il s’agit d’une adaptation génétique au plissement des yeux. Ils descendent pour la plupart de peuples sibériens ou mongols, là oû il y a de grands vents et de forte réverbération de la lumière sur la neige ou la plaine qui forcent le clignement des yeux.

Une dernière ? Pourquoi Bouddha a adopté le lotus ? Pcq cette plante tire sa substance de la boue au fond de l’eau (souffrance et vice) et réussit quand même à s’élever au-dessus de l’eau comme l’âme qui se libère du quotidien. Beau symbolisme, n’est-ce pas !

En revenant du palais royal, je passe par le Marché aux Amulettes. Les Thaïs aiment scruter les petites médailles religieuses à la loupe (846) pour y chercher des inscriptions qui les protégeront du danger, leur porteront chance.

Je suis parti à 8h30 et suis revenu vers 15h30. Brulé ! J’ai fait une sieste de 6h. Je n’ai pu me rendormir avant 1h du matin.

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samedi 7 novembre 2015

Jour 4: comme un pacha!

Lever à 7h, ce qui est une habitude. Nuageux aujourd’hui sous 31oC, ressenti 36oC. Je suis parti visiter le Musée national lorsque je me suis ramassé dans une fête universitaire (669) en cette année bouddhique 2557. Les bouddhistes comptent les années à partir de l'atteinte du nirvana de Bouddha (697). C’était la graduation ! Il y avait du monde partout. En regardant ce qui se passait, un professeur de musique de l’université, Panchay je crois, me mentionne que le Musée est fermé jusqu’à 14h pour les prises de photos des finissants.

Il me suggère une visite en tuk-tuk de certains Bouddhas en ville. Il me négocie même le prix avec le chauffeur (693). Pendant 1h30, je me promène en ville pour 80 bahts (2,50$). J’ai l’impression d’être un vice-roi en visite dans ses colonies. Évidemment, la poigne, c’est que le tuk-tuk s’arrête en chemin dans une agence de voyage (le chauffeur a une cote) oû je passe 3 minutes à leur dire non. C’est sûr qu’après ça, le chauffeur m’a conté une histoire à l’effet qu’il avait terminé son quart de travail (il est midi) et qu’il devait rentrer au central mais après discussion (et surtout qu’il n’avait pas été payé), il m’a ramené rapido presto à mon point de départ. Bienvenue en Asie !!!

J’ai vu un Bouddha doré de 4m de haut au wat Intharawihan (682) et un autre couché d’au moins 5m (692) au wat Monkhut. Impressionnant ! À ce site, j’ai assisté sans droit de vidéo, ni de photo, à une cérémonie religieuse en regard de la graduation. Ça ressemblait plus à un gros party avec instruments de musique locaux (690). Quel boucan !

De retour dans mon secteur, je retourne dîner au Snack Bar. Puis Bruno Blanchet arrive, jase avec sa blonde et s’assoit à ma table (700). On jase une bonne 1/2h de ses aventures et de sa nouvelle vie ici. Il y aura une suite à son émission de TV, Les vacances de Bruno, et il veut partir un gym avec son fils, Boris, qq part en Asie. Il ne semble pas être capable de rester en place !

En chemin, ce matin, j’ai croisé le fort Phra Sumen (662) qui fait face au fleuve Phrao Chara.

 et protégeait la ville.
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vendredi 6 novembre 2015

Jour 3: Arrivée à Bangkok et visite de sa plus célèbre rue

Arrivée à Bangkok comme prévu à 6h45, incluant un autre décalage de 5h, ce qui en fait 12. Je me prends une carte de la ville et je change des USD pour des Bahts à un taux de 33,5B pour 1USD, environ 27 bahts pour un CAD. C’est un peu cher mais j’ai besoin de bahts pour prendre le métro et le bus. En ville, j’aurais pu obtenir 35B.

Ça me coûte 45 bahts (1,50$) pour le Metro Link aérien de l’aéroport au centre-ville, soit 25km. Puis, je réussis à trouver l’arrêt de mon 1er bus. Pas facile de lire le thaï ! 40 consonnes et 11 voyelles, toutes écrites à la suite l’une de l’autre, sans espace entre les mots ! Bonne chance ! Mais quelle écriture élégante…allez voir du thaï sur Google Traduction et vous m’en donnerez des nouvelles.

Descendu au terminus de mon 1er bus, je ne réussis pas à trouver mon 2e bus pour me rendre à mon hostel, le  Back Home Backpackers. Il est situé au 72/1 Samsen soi 2, Talad Yod, Phra Nakorn, Bangkok, Thaïlande. Ce qui veut dire : dans la 1ère sous-ruelle (/1) de la ruelle (soi) #2 qui commence près du 72 rue Samsen, dans le quartier Phra Nakorn à Bangkok en Thaïlande. Personne n’a pu me dire ce que signifie Talad Yod. Avouer que c’est simple ! Je ne comprends pas comment j’ai pu faire pour ne pas trouver mon bus. J’y arrive après une 1/2h de marche sous un gros soleil à 32oC, ressenti 36oC.

Peu après mon installation, je pars dîner de mon 1er pad thaï (626). Ce ne sera pas mon dernier ; c’est mon repas thaï préféré. Puis, une petite promenade dans le coin suivi d’une sieste. Le manque de sommeil des derniers jours m’a rejoint.

Au réveil, je pars visiter la plus célèbre rue de Bangkok, Thanon Khao San (road) (622), situé à 15 minutes à pied de mon auberge. C’est une rue piétonnière mouvementée ; j’y reviendrai en soirée. Pour souper, je m’installe au Snack Bar de Bruno Blanchet (630) tenu par sa blonde thaïlandaise et dont le gérant est son fils, Boris. Il se spécialise en poutines mais j’y prends un autre pad thaï. Puis, je retourne sur Khao San par la rue Samsen. Il y a encore plus de monde; les néons sont allumés et la musique est au max. Très commercial. Tout y est : McDo, Burger King, Subway, PFK, etc. (641). Et il y a aussi plein de bars et de discos, de restos locaux et de petites gargotes de rue. Mais aussi des rats. J’en ai photographié un qui rentrait dans le caniveau (canal) sous le trottoir donnant accès au McDo. Y a-t-il un lien! On voit un peu sa queue hors du canal (639).

Au bout de cette rue, je tourne à gauche jusqu’au prochain carrefour, Thanon Ram Buttri, qui me ramène à Samsen. Cette rue piétonnière est beaucoup moins commerciale mais tout aussi touristique. Elle est remplie de restos locaux surtout (646), servant toute sorte de nourriture (654). Bon appétit !

De retour sur Samsen qui me ramène à mon auberge, c’est soir de vidange dans une ville de 9 millions d’habitants (657). Je dors dans un dortoir de 5 lits à 2 étages avec ventilateur, le jour, et air climatisé la nuit pour 260B, soit 9$CA. C’est un repaire de Routards ; il y a de tout ici : Britanniques (Pays de Galles et Angleterre), Allemands, Australiens, Slovaques, Tchèques, etc. Personne n’a plus de 30 ans.


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http://1drv.ms/1RPD2oE