Dans cette région, si
proche de la frontière cambodgienne, il y a un litige frontalier. Même qu’à la
frontière, il se tire dessus à l’occasion, à l’arme lourde. Chacun se déclare
propriétaire du prasat Khao Preah Viharn, un site archéologique khmer majeur situé
sur le chemin pavé unissant autrefois Angkor wat au prisat Phimai mais la cour
internationale a statué que ça allait au Cambodge, ce que réfute la Thaïlande.
C’est peut-être la raison expliquant le fait que nous ayons été contrôlés 4
fois, une fois hier et 3 fois aujourd’hui.
Après
une heure de voyage (sur 3h de prévu), nous arrivons à Sisaket oû le bus
s’arrête au terminal routier. Et là, c’est mon 3e contrôle (sur 4).
Une dizaine de personnes se mettent à vérifier le bus, surtout la place occupée
par le chauffeur. Ces personnes portent 4 uniformes différents : police,
armée, forces spéciales et un autre uniforme inconnu, en plus de la madame
responsable de la compagnie à ce terminal. Tout le monde doit descendre; tous
s’assoient dans la gare (1359) sauf moi. On me demande de changer de bus avec
un nouveau billet de transport déjà payé. (J’espère, vu que j’avais déjà payé
mon voyage!) Une heure plus tard, vers 10h40, je repars pour Surin oû j’arrive
vers 13h30. Tout s’est passé en douceur et gentiment pour tout le monde.
Je pars à pied, sac au
dos, pour le Surin Sangthong Hotel. En chemin, plusieurs me saluent en
souriant ; tout le monde sourit. Sympathique comme arrivée dans une
nouvelle ville. Pour 150 bahts, j’ai une chambre simple au 3e étage,
sans ascenseur avec cuvette turque (1391). Une chance qu’il y a des toilettes
occidentales au rez-de-chaussée. Et c’est là que le bandeau pour les yeux et
les bouchons d’oreilles sont utiles. Les rideaux et les murs ne sont pas épais
de sorte que la lumière et les bruits du corridor se rendent jusqu’à moi. Bof,
il y a pire !
Je sors manger au
marché de jour puis je me rends au TAT, Tourism Authority of Thailand, pour
cueillir de l’info. Bien accueilli en anglais semblable au mien. On me signale
que le Festival annuel des éléphants (1363) s’est terminé il y a 2 jours. C’est
dommage ; ça semblait assez exceptionnel avec les éléphants qui se promènent
dans la ville puis donnent un spectacle au Stade ! Parodie de la bataille
d’Ayutthaya contre les Birmans et partie de football (soccer) étaient au
programme.
Puis je tente de
réserver une excursion vers 2 sites archéologiques khmers au sud de Surin. Vu
que je suis seul, pour visiter Prasat Phanom Rung et
Muang Tham, ça me coûterait 100$ pour un jour. Trop cher, je laisse
tomber ! Je pourrais louer un scooter pour y aller mais je dois donner mon
passeport en garantie et je n’aime pas ça. Retour à l’hôtel après un petit
détour par le wat Buraparam (1372, 1373), le wat principal de Surin. Je suis
toujours épaté par les ressemblances entre les différentes religions. Ici, c’est
l’Illumination du Bouddha (1375) qui ressemble étrangement à l’Ascension de
Jésus ou au départ vers les cieux de Mahomet sur son cheval. Ils ne meurent pas
eux autres, ils s’envolent !
En allant souper au
marché de nuit (1383,1384), au crépuscule, vers 18h, j’aperçois, en fait,
j’entends des centaines d’oiseaux installés sur les fils électriques au-dessus
de ma rue. Ça piaille en masse !
Petite anecdote : avec
l'arrivée de l'ère de la consommation en Thaïlande, les moines sont le groupe
ayant le plus haut taux de diabète ; ils vivent d’aumônes et les gens leur
donne du Coke au lieu du riz ; j'ai vu ça aussi au Mexique ; les
animistes offrent des boissons gazeuses ou énergisantes à leurs dieux ; est-ce
l'évolution ou la mondialisation?
Pour les photos, copier ce lien dans votre fureteur:
http://1drv.ms/21rkxx3
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